On connait bien le DPE, diagnostic de performance énergétique que tout propriétaire, vendeur ou bailleur, doit posséder pour pouvoir rédiger son annonce de mise en vente ou en location. Mais on entend un peu moins parler du DPE collectif, appelé quelquefois DPE à l’immeuble, un diagnostic de performance énergétique pensé sur le même modèle que le DPE au logement, mais qui concerne exclusivement les copropriétés. Plus précisément, ce DPE collectif intéresse les copropriétés dont le permis de construire est antérieur au 1er janvier 2013. Pour l’instant, seuls les immeubles collectifs de plus de 200 lots sont concernés, mais dès le 1er janvier prochain, ce DPE collectif entrera en vigueur pour les copropriétés hébergeant entre 50 et 200 lots. Les plus petits ensembles immobiliers seront, eux, concernés à partir de 2026 seulement. Bien que le processus de réalisation d’un DPE collectif soit plus compliqué que pour le DPE logement, la méthode de calcul utilisée par le diagnostiqueur reste la même, soit la méthode 3CL (calcul de la consommation conventionnelle des logements). D’autres obligations incombent aux syndics de copropriété, en fonction de la date de construction et du nombre de lots. On pense au DTG, au PPPT ou au PPT, à l’état d’amiante, de nuisibles ou de plomb, et à l’audit énergétique collectif qui permet de chiffrer plusieurs scénarii de travaux.
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